Désormais de nombreuses ventes immobilières sont dictées par des besoins urgents (séparations, successions, mutations, pertes d’emplois…). Le stock de bien à vendre à Paris augmente peu et serait plutôt à la stagnation (+ 2%). Nous observons une prudence de la part des vendeurs qui tardent à réinvestir par crainte de la crise.
Une grande prudence dans la demande immobilière
La demande a progressé de 12% au premier trimestre 2013, mais les acquéreurs potentiels restent très prudents. Seuls les « secundo-accédants » sont très actifs alors que les « primo-accédants » sont très prudents.
Il existe de bonnes affaires sur certains secteurs et les acheteurs le savent !
De ce fait, les ventes prennent plus de temps et les acquéreurs réfléchissent plus longuement à faire des offres. En 2013, le réseau Laforeta observé une hausse de 12% d’acquéreurs potentiels. La crise a accouché de fait de transactions plus compliquées qu’auparavant ;les raisons sont :
- insuffisance de l’offre,
- reconstitution du marché à la traine,
- des prix de vente qui ne baissent pas alors qu’on n’a de cesse de répéter que les prix sont trop élevés,
- des taux d’intérêts très faibles mais à contrario des banques qui ont grandement durcis les conditions d’accès aux financements.
Il est plus qu’important dans ces conditions que les agents immobiliers suivent les opérations de très près du début jusqu’à leurs dénouements et maitrisent également le droit, la fiscalité et la gestion patrimoniale.
Les dix années folles du marché de l’immobilier… par Challenges
Heureusement, la baisse des prix commence à se faire sentir et ce sont déjà 2% de baisse que les prix de l’immobilier ont subit depuis quelques mois.C’est du côté des petites surfaces que les acheteurs font les meilleures affaires.Maintenant il faut compter sur des négociations actives avant de réaliser une bonne vente. La moyenne de remise obtenue se situe aux environs de 6,7%. De fait, entre la mise en vente d’un bien et la concrétisation de sa vente, le temps s’allonge. La moyenne est d’environ 4 mois mais à Paris cette moyenne s’installe à 68 jours soit seulement 2 mois et demi. C’est bien là, la conséquence de la réflexion des acheteurs, du manque de produits, des vendeurs qui ne veulent pas baisser leurs prix et des banques qui « trainent les pieds ».
Plus que jamais, tenter l’aventure Acheteur/Vendeur hors des circuits Agence Immobilière, c’est prendre le risque de perdre son temps, d’être mal conseillé et de commettre l’irréparable.