En ce début d’année 2022, le marché immobilier parisien est assez calme. Alors qu’on pensait que les transactions allaient reprendre significativement en fin septembre et début octobre 2021, force est de constater la difficulté de la courbe des opérations à monter. Et les statistiques montrent que ce calme se manifeste aussi bien du côté des acquéreurs que des vendeurs. Pour vous permettre de mieux apprécier la situation, voici un état des lieux du marché immobilier en 2022.
Ralentissement des acquisitions immobilières
Après le premier trimestre de 2022, les chiffres indiquent clairement une baisse des transactions immobilières à Paris. Les acquisitions connaissent notamment un ralentissement, même si les prix ont sensiblement baissé sur certains types de logement. Si vous avez l’intention d’investir dans l’immobilier dans la capitale française, vous pouvez déjà vous renseigner sur les prix à Paris afin de bien préparer votre budget.
En analysant globalement la situation, on se rend compte qu’un grand nombre de vendeurs s’accrochent à des prix très élevés, ce qui n’est pas de nature à encourager les acquéreurs. Ces derniers préfèrent attendre d’importantes baisses tous azimuts avant de se lancer. La conséquence de cet attentisme est le ralentissement du marché parisien, ce qui pourrait être le cas pendant plusieurs mois encore.
Une accalmie due à la crise sanitaire
Si les acquéreurs ne se bousculent pas à Paris et attendent la baisse des prix, la crise sanitaire est principalement en cause. En effet, cette crise a modifié les attentes et les besoins, ainsi que le rythme des achats et de ventes. Il est bon de savoir que de nombreuses personnes ont quitté la capitale, des départs qui ont changé le marché immobilier. On a notamment remarqué une chute considérable du nombre d’inscriptions dans les écoles parisiennes, ce qui montre que plusieurs familles ont changé de lieu d’habitation du fait de la crise sanitaire. L’accalmie que connait le marché immobilier peut s’expliquer par l’apparition inattendue de la Covid-19.
Profils des acquéreurs et types de logements prisés
La majorité des personnes qui achètent des logements à Paris en cette période de ralentissement du marché connait des changements de vie importants. En effet, le plus souvent, ce sont des personnes en instance de divorce, en attente d’un nouvel enfant où bénéficiant d’un héritage qui font des acquisitions immobilières dans la capitale. Ce sont ces profils d’acquéreurs qui animent plus le marché parisien en ce moment.
Concernant les logements les plus prisés, on note plus un regain d’intérêt pour les constructions de petite ou moyenne surface. Il y a moins de demandes pour les grands appartements. Aussi, il est bon de savoir qu’avant la crise sanitaire, les acheteurs portaient plus leurs choix sur des biens disposant au moins d’un balcon, et idéalement d’une terrasse. Le constat en ce début d’année est que les acquéreurs tiennent toujours compte de ces critères. Notez surtout que les logements qui bénéficient d’un espace extérieur ont la cote.
Les quartiers parisiens les plus demandés
Même si des demandes d’acquisition immobilière concernent tous les arrondissements et quartiers de Paris, on constate un regain d’intérêt pour le 16e arrondissement. Ces derniers temps, une grande partie des achats enregistrés concerne cette partie de la capitale. Mais dans tous les cas, c’est en fonction du profil de l’acheteur, de son lieu de travail, de la proximité avec les transports, de l’ambiance recherchée et de bien d’autres paramètres que les secteurs sont recherchés. Le 19e arrondissement et le 20e arrondissement sont aussi demandés par les acquéreurs.
Sachez également que la première couronne de Paris est plus dynamique que le marché immobilier parisien. Cela s’explique par le fait qu’on y trouve plus d’habitats récents dotés d’espace extérieur, disposant des commodités les plus recherchées et étant proches des transports.